Marketing infantine
En ce début de XXI ème siècle, notre société, dans les pays développés, accorde une place prépondérante aux enfants, aux adolescents, aux juniors. Les industriels du loisir, de la musique, du cinéma mais aussi la grande distribution s’y intéressent de façon privilégiée. Elles s’y intéressent massivement depuis le baby-boom. Cette période située entre 1946 et 1964 a enregistré une croissance de la population des pays développés sans précédant. Des marques emblématiques de la jeunesse ont alors inondé les 5 continents de leurs produits : Mc Donald’s, Coca-Cola, Disney, Pepsi, Kellog’s, Mars, Ferrero, Nike, Reebok, Adidas, Nintendo, Sony, Toys’R’Us, Mattel, MTV… Ces entreprises illustrent de remarquables réussites dans la vente à destination des juniors. Ceci à fait naître une « culture marketing globale ». En effet, toutes les entreprises, même celles à priori éloignées de la consommation des jeunes, se sont mises à développer leurs offres de produits ou services à destination des juniors.
Les années 80 ont incontestablement été la décennie qui a vécu l’émergence de « l’enfant consommateur ». En parallèle, nous avons suivi une véritable explosion des médias ciblés sur les publics jeunes : magazines, radios, programmes ou chaînes de télévision (MTV, Disney Channel, Fox Kids, M6 ou Canal+).
Au début du XXI ème siècle, le pouvoir d’influence des juniors pèse de plus en plus fort sur la consommation des produits ou services qui leur sont directement destinés ou de ceux destinés à la cellule familiale.