Marketing
En 2002, les Français ont consommé en moyenne 7 kg de chocolat par personne. En dépit d'une bonne image, la consommation reste moyenne. Les prix restent stables eux aussi. Au sein des industries agroalimentaires, la chocolaterie se trouve en matière fiscale dans une situation exceptionnelle particulièrement défavorable. . TVA : une exception malheureuse Plus des 2/3 des produits de chocolaterie supportent la TVA au taux de 19,6% alors que la quasi-totalité des produits alimentaires bénéficie du taux réduit de 5,5
la consommation de produits de la chocolaterie progresse de 2 à 3% par an en moyenne depuis le début des années 90.
Identifier les freins au développement de l’activité. Frein structurel au développement du marché du chocolat, la forte saisonnalité de la consommation (forte concentration des achats durant les périodes de Pâques et des fêtes de fin d’année) demeure un obstacle de poids pour les industriels et artisans de la branche. Un problème que la plupart des opérateurs se sont appliqués à contourner par le biais de stratégies de diversification notamment dans la crème glacée et la confiserie
Autre facteur limitatif, les prix à la consommation des produits de la chocolaterie qui poursuivent leur croissance dans un contexte de faibles gains de pouvoir d’achat pour les ménages. Certes, la demande de produits de la chocolaterie est caractérisée par une faible élasticité de la demande aux prix, mais gare à ne pas tuer la poule aux oeufs d’or ! A ce titre, la réforme de la loi « Galland » devrait