Marseille de jules supervielle

872 mots 4 pages
Marseille de Jules Supervielle

Introduction

Jules Supervielle, dans son recueil Débarcadères, publié en 1927, peint de nombreux paysages marins et côtiers. Dans le poème « Marseille » rédigé en vers libres, il propose une description minutieuse et élogieuse de la cité phocéenne, chère à son coeur. Quelle image de Marseille se dégage du poème? Nous verrons tout d'abord comment Marseille est décrite par le poète, puis quelle relation le poète entretient avec Marseille.

I – Éloge de Marseille
Le poète veut proposer une description précise, sensuelle et affective de la ville.

A – Une description minutieuse
Le regard du poète cherche à englober la totalité des spectacles qui animent les rues phocéennes. Ainsi sont évoquées non seulement ses infrastructures urbaines (« tramways, cafés ») et ses habitants (« hommes et femmes »). Les structures énumératives (v.10 par exemple) ainsi que l'anaphore de la conjonction de coordination « et » dans de nombreux vers (v. 3, 8, 18 …) témoignent de ce désir de tout dire, de tout englober.

B – Une ville grouillante
A cette précision descriptive s'ajoute la volonté d'animer la description, de rendre la ville de Marseille vivante, et plus encore grouillante. La récurrence des pluriels (v. 1-2-27) ainsi que l'abondance des verbes de mouvement (« sorti, lèvent, enfantent, pousse, prendre ») soulignent cette intranquilité permanente. Ainsi, le poète aspire parfois au repos et à la quiétude (« que nous nous regardions un peu » v. 23-24): il aimerait que l'écoute se substitue parfois au « bruit » urbain.

C- Une description sensuelle
Ville grouillante et toujours en mouvement, Marseille est aussi une ville qui comble les sens. En effet, dans les vers de Supervielle, ils sont mis en éveil, réveillés par la beauté de la ville (vue: « mâts luisants »; ouïe : « bruit, tramways »; odorat : « poissons, coquillage »; goût : « coquillage, crustacés »). La ville est source de bien-être, de plaisir et de volupté. Elle est

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