2 Pour K. Marx, le capitaliste se distingue du thésauriseur : ce dernier ne cherche pas en effet à extraire unequelconque plus-value mais désire simplement ses économies en toute sécurité. Le capitaliste, en investissant,prend fondamentalement un risque:or,on peutinterpréterlaplus-valuecomme étantune rémunération au risque.A contrario, le thésauriseur est adverse au risque et ainsi ne reçoit aucunerémunération supplémentaire. Marxprécise que «cette tendance absolue à l’enrichissement, cette chasse passionnée à la valeur d’échange lui sontcommunes avec le thésauriseur. Mais, tandis que celui-ci n’est qu’un capitaliste maniaque, le capitaliste est un thésauriseur rationnel. La vie éternelle de la valeur que le thésauriseur croit s’assurer en sauvant l’argent des dangers de la circulation, plus habile, le capitaliste la gagne en lançant toujours de nouveau l’argent dans la circulation*** citation
3Marx distingue la force de travail du travail lui-même : « le travail est en acte alors que la force de travail est en puissance » .On peut alors definir la force de travail comme la capacité a travailler. Elle se distingue donc de « sa fonction, le travail,tout comme une machine se distingue de ses opérations ». On peut estimer que le travail correspond à sa valeur d’usage.
Mrx identifie deux conditions afin que la force de travail soit disponible au titre de marchandise dans la sphère de la circulation :
-Une liberté positive : le capitaliste tout comme le travailleur sont des personnes juridiquement égales. Pour cela , le travail doit être libre de vendre sa force de travail comme il le souhaite. Il ne doit pas la vendre à un seul capitaliste et ceci de façon indéfinie, il devient esclave . Pour éviter cette situation, il doit accepter à ne mettre sa force de travail que temporairement à disposition au capitaliste. Donc aucun individu ne doit agir par contrainte : les individus doivent pour cela passer « contrat ensemble en qualité de personnes libres et possédant