Massacre d'oradour-sur-glanes et génocide rwandais
Deceulaer Vincent & Capron Thomas
SommaireLe massacre d’Oradour-sur-Glane par les Nazis
Le génocide Rwandais
La conclusion
10 juin 1944 : le massacre d’Oradour-sur-Glane par les NazisLe petit village d'Oradour-sur-Glane, peuplé de 1 200 âmes, situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Limoges, ne demandait rien à personne en ce 10 juin 1944 ! Pourtant, les habitants virent arriver des chenillettes emplies de soldats allemands appartenant à la division Panzerdivision SS « Das Reich » du général Lammerding. Pourquoi cette intrusion subite et que voulaient-ils donc ? Il faut dire que les alliés venaient de débarquer en Normandie et que, pris dans l'effervescence du débarquement, les maquisards résistants de la région avaient attaqué les Allemands et capturé deux officiers, multipliant aussi les actions de sabotage pour empêcher les Allemands de se rendre sur le front de Normandie. Oradour accueillait en son sein quelques résistants (une dizaine au total) bien que le village soit finalement très calme. C'est donc en guise de représailles que le général Lammerding lança ses hommes pour détruire le village d'Oradour-sur-Glane. Les 120 hommes SS s'étaient déjà illustrés en Union Soviétique par leur sauvagerie envers les populations civiles. La Panzerdivision Das Reich avait été reconstituée après la bataille de Koursk et elle avait intégré dans la Région de Montauban de nouvelles recrues alsaciennes avec ou sans leur consentement. Il leur fallait détruire les maquis mais la priorité fut changée après le débarquement du 6 juin. Le 10 juin, Adolf Diekmann et sa troisième compagnie furent autorisés à mener un raid contre Oradour. 120 hommes équipés de grenades et d'armes légères et une dizaine d'engins chenillés, armés de mitrailleuse à l'avant et à l'arrière, s'approchèrent du village qu'ils atteignirent au nombre d'environ 150-200 peu avant 14 heures. Les villageois furent rassemblés manu militari sur le champ de