Mathias grunewald
Ce nom lui fut donné, de manière assez arbitraire, par Joachim von Sandrart (1606–1688), « le Giorgio Vasari allemand »,
Ces œuvres :
• La Cène, sainte Dorothée et sainte Agnès, v. 1500
• Retable de Lindenhardt, v. 1502
• Crucifixion v. 1502, Kunstmuseum Bâle
• La Dérision du Christ, 1504, Alte Pinakothek de Munich
• (quatre volets en grisaille du) Retable Heller, 1509–1510, Musée Städel, Francfort sur le Main et Kunsthalle, Karlsruhe
• Petite crucifixion, v. 1511, National Gallery, Washington
• Retable d'Isenheim, v. 1512–1516, Musée d'Unterlinden, Colmar
• Vierge de Stuppach, 1517–1519, église de Stuppach (Bad Mergentheim)
• Le Miracle de Neiges, (idem), musée de Fribourg-en-Brisgau
• Saint Érasme et saint Maurice, v. 1517–1523, Alte Pinakothek de Munich.
• Retable de Tauberbischofsheim, v. 1525, Kunsthalle, Karlsruhe
• La Déploration du Christ, v. 1525, église d'Aschaffenbourg
L’Œuvre :
On attribue aujourd’hui à Matthias Grünewald dix ouvres dont plusieurs polyptyques et 35 dessins. Son œuvre la plus célèbre est le retable d’Issenheim qui mesure 3.30 m de haut sur 5.90 m de large et est peint à l’huile sur bois. Elle à été crée entre 1512–1516. Cette œuvre appartient à la l’époque de la transition entre le gothique tardif et la Renaissance, et est marquée par un mysticisme qui touche parfois à l’hallucination.
Le retable d’Issenheim est consacré à Saint-Antoine, provient du couvent des commanderies. Saint-Antoine est le patron des Antonins, volet latéral du retable. Il s’agit d’un ordre »mendiant « qui a pour vocation de soigner et d’assister les