Enseignement des mathématiques et technologies de l’information et de la communication Lesmoyens modernes de calcul (calculatrices et, dans une moindre mesure, tableurs) doivent devenir d’usage courant pour les élèves. Outre l’allégement de la charge de travail qu’ils permettent pour traiter des données tirées de “ vraies situations ”, ils offrent l’occasion d’une approche plus expérimentale des mathématiques. D’autres produits, comme les logiciels de “ géométrie dynamique ”, favorisent également, pour la géométrie, une telle approche et permettent de varier les points de vue sur un même concept. Des logiciels plus spécifiquement consacrés à l’entraînement de savoir faire peuvent également être utilisés, sous le contrôle de l’enseignant. Ils permettent de varier les exercices proposés et favorisent un travail en autonomie, tout du moins pour ceux qui sont bien conçus, dans la mesure où ils signalent à l’élève les erreurs rencontrées et l’orientent vers d’autres exercices qui lui permettront de progresser. Dans ce domaine, il convient d’être particulièrement vigilant sur la pertinence et la qualité des produits utilisés. Il faut enfin souligner le bénéfice qui peut être tiré de faire travailler tous les élèves sur un même support (document, production d’un élève ou d’un groupe d’élève, explication de l’utilisation de certains instruments, …) ou pour favoriser, en géométrie, la perception d’une figure présentée dans plusieurs positions ou encore pour résoudre des problèmes de déplacement de surfaces (réalisation de puzzles, par exemple). Au niveau de l’rganisation et de la représentation de données numériques, les situations de construction de diagrammes ou graphiques se limitent à des cas simples ou utilisent l’outil informatique (une première initiation au tableur peut être envisagée). Les logiciels de dessin assisté par ordinateur ou de géométrie dynamique pourront, en particulier, faire l’objet d’une première utilisation… … mais elles ne remplacent pas les