mathématiques chinoises
Dès l’origine, les nombres s’expriment dans un système de position avec un symbole pour chaque chiffre de 1 à 10. Il y a aussi des symboles pour 100 et 1000. Vers 250 après JC, les Chinois ont aussi utilisé un système de numération avec des traits horizontaux et verticaux.Le premier système de numération chinois est décimal et de type hybride. Il fait appel à 13 symboles fondamentaux : les 9 unités et les 4 premières puissances de 10. Celui-ci a peu évolué au cours de l’histoire. On trouve ces symboles sur les os et les écailles
divinatoires de l’époque Yin (XIVème/XIème siècles avant J.C.).
Les chinois de l'an -200 possèdent une numération dite "numération savante". Les symboles sont composés de bâtonnets en alternant les rangs par des barres verticales ou horizontales pour éviter la confusion.
C'est une numération se rapprochant d'un système positionnel à base 10, où les principes de position et d'addition sont utilisés.
Les unités de mesure chinoises (chinois : 市 制 ; pinyin : shìzhì, littéralement « système de marché ») sont les unités coutumières et traditionnelles de mesure utilisées en République populaire de Chine.
Le Boulier.
Depuis 500 ans av. J.C., les Chinois ont inventé la première calculatrice dont ils se servent encore de nos jours (les jeunes élèves apprennent toujours à l’école à compter avec le boulier) avec une efficacité remarquable. Il repose sur les dix doigts de la main et sur les positions des chiffres dans le nombre.
Le boulier de 11 tiges ci-contre permet une capacité de calcul de 1011 –1 unités. Attention, il est représenté ci-contre en cours de calcul (une multiplication) et le nombre final n’a pas encore un affichage optimisé.
( boulier chinois)
Un boulier « se lit » de droite à gauche, la première colonne représentant les unités, la seconde les dizaines, la troisième des centaines, etc. (Certains attribuent aux deux premières : 1/100 et