Maupassant
Pour mieux comprendre le fantastique, il faut déjà le différencier du merveilleux. En effet, le fantastique fait irruption dans notre vie de tout les jours, ou les trolles, les fées et les dragons n’ont pas leur place, contrairement à l’univers merveilleux, où cela ne nous choquerait pas. Le fantastique se superpose sur le réel, sur ce qui existe et nous fait nous interrogé sur des choses que l’on ne devrait pas. Dans cet univers particulier, le fantastique ne peut pas intervenir partout. En effet, en plein jour, nous nous sentons en sécurité, il aime donc intervenir dans des lieux obscurs, la nuit. Pour Maupassant, la nuit est ambiguë, elle est attirante mais effrayante (il a la même attitude pour les femmes et l’eau).
Il est possible qu’il intervienne la journée mais dans des pièces sombres, dans une chambre à coucher par exemple. Elle est toujours composée du même mobilier (une armoire, une commode, le fauteuil, la glace, le secrétaire et le grand lit », l’ambiance y est angoissante, il y a très peu de lumière, des recoins très sombre, propice aux apparitions. D’ailleurs, Maupassant nous décrit très bien ce décore dans « Apparition » où il y a l’apparition d’une femme morte. Elle apparaît derrière le fauteuil, ou le narrateur était assit.
Maupassant aime intégrer le fantastique dans des lieux humides comme le bord de Seine, la Normandie, Paris etc. Ces contes se déroulent toujours dans des endroits qu’il connaît très bien. Il est aussi attiré par les villes d’eau. Dans sa vie, il y a allait pour se soigner, car il était malade, surtout à la fin de sa vie où il souffrait des dents, de la tête, de l’estomac.
Dans le récit fantastique, plus l’histoire sera incroyable, plus les repères temporelle sont