Max beckmann
Sa vIe
Peintre et dessinateur expressionniste allemand, Max Beckmann est né le 12 février 1884 à Leipzig et est décédé le 27 décembre 1950 à New-York.
Après une formation aux Beaux-Arts de Weimar, il s’installe à Berlin où il expose ses premières œuvres, influencées par Munch ou Van Gogh.
Max Beckmann connaît la Première Guerre mondiale en tant qu’infirmier. Il est démobilisé en 1915, suite à une dépression nerveuse ; les horreurs qu’il aura vues et vécues seront présentes dans ces œuvres comme l’Obus ou Résurrection II.
À partir des années 1920 accompagné de sa seconde femme, Mathilde, fille du peintre Kaulbach, il séjourne à Baden-Baden puis à Frankfort où il est professeur. Déchu de son poste, il demeure de plus en plus anxieux face à la montée du nazisme, devient dépressif, fatigué. Dans ces œuvres comme La Nuit ou L’Enfer il cherche à évoquer les violences sociales qui divisent l’Allemagne.
De retour à Berlin où sa notoriété internationale est importante, Beckmann doit fuir son pays après le discours d’Hitler qui le classe dans la liste des « peintres dégénérés ». Il se réfugie d’abord à Amsterdam puis aux États-Unis. Cet exil forcé le marquera et sera retranscrit dans ses tableaux comme La Ville ou La Liberté.
Beckmann décède alors tragiquement suite à une crise cardiaque à l’âge de 66 ans.
Son œuvre
Max Beckmann connaitra tout au long de sa vie les grandes tragédies du XXéme siècle : il participera à la Première Guerre mondiale, subira la montée et la victoire du nazisme, connaîtra l’exil, l’occupation hitlérienne, l’effondrement de l’Europe et enfin l’émigration aux Etats-Unis à l’époque de la guerre froide
Et c’est par l’intermédiaire de ses dessins, peintures, gravures et lithographies que Max Beckmann fait partager ces drames mondiaux ; sans pour autant avoir le titre de reporteur d’illustrateur car il déforme la réalité pour inspirer au spectateur une réaction émotionnelle, Beckmann fait donc partie du mouvement