La mort de Chloé est une tragédie pour Colin, qui s’enferme alors dans la folie : l’ambiance sombre qui règne dans ce passage en dénote. Les sentiers sont « bas », les plantes « sombres », les feuilles sont « gris léger ». Tout est lourd, pesant : « seuls les feuilles grises se détachaient parfois pour tomber lourdement sur le sol ». On peut même voir des « meurtrissures bleuâtres » causés par les « lourdes chaussures » des porteurs. L’ambiance sombre et sans « chichis » se retrouve dans l’écriture sobre mais précise de Vian. Une ambiance sombre qui contraste avec le début du roman, haut en couleurs et en musique. La rencontre de Colin et Chloé se passe sur fond de jazz et de bruits. Le nom même de Chloé est tiré d’un morceau de Duke Ellington. A la mort de cette dernière, tout se tait et se dégrade. Dans ce passage il n’y a pas de bruit à part les coups des poignés sur le cercueil de Chloé. : « …les poignées de la boite noire sonnaient contre les parois. ». La Nature est en deuil elle aussi : « on n’entendait pas d’animaux ». Même les plantes paraissent vêtus de leurs habits noirs : « Les feuilles des plantes tournaient au gris léger et les nervures ressortaient en or sur leurs chairs veloutés ». Les arbres mêmes sont « malingres », c’est-à-dire qu’ils ont une apparence maladive
La mort de Chloé est une tragédie pour Colin, qui s’enferme alors dans la folie : l’ambiance sombre qui règne dans ce passage en dénote. Les sentiers sont « bas », les plantes « sombres », les feuilles sont « gris léger ». Tout est lourd, pesant : « seuls les feuilles grises se détachaient parfois pour tomber lourdement sur le sol ». On peut même voir des « meurtrissures bleuâtres » causés par les « lourdes chaussures » des porteurs. L’ambiance sombre et sans « chichis » se retrouve dans l’écriture sobre mais précise de Vian. Une ambiance sombre qui contraste avec le début du roman, haut en couleurs et en musique. La rencontre de Colin et Chloé se passe sur fond de jazz et