La licorne messagère d'amour.

Dans un fleuve de cristal où l'eau coulait limpide, un beau prince s'abreuvait de ses larmes. Ces larmes emportaient tout son repentir et les blessures de son cœur. Ses yeux s'emplissaient, de la souffrance que les femmes lui avaient fait subir. Dans le reflet de cette eau clair, il aurait cru voir le visage de ses malfaitrices. Toutes ces femmes éprises de leur personne, avaient martelé son cœur. Ainsi, l'amour sincère n'existerait - il pas? Celles-ci ne verraient - elles jamais qu'elles le faisaient souffrir? Elles n'avaient d'égard que pour la beauté de l'apparence et jamais la beauté des sentiments.
Mais malgré, ces larmes qui inondaient le sol, il espérait toujours... Il espérait que ses beaux yeux verts verraient enfin sa dulcinée. Que ses grands bras forts pourraient la serrer dans ses bras et son beau sourire ravir son cœur.
Et le fleuve emmenait tout ses désirs, son amour vers celle qui le mériterait.
Soudain, dans un nuage d'éclat de cristal une licorne apparut. Son pelage d'un blanc éclatant scintillait au soleil. Ses sabots d'argents étaient le miroir des pensées du beau prince; sa corne d'or, la pureté de son âme. C'était le messager de son amour prochain qui restaurait les meurtrissures de sa vie. Bientôt, tout changerai il serait enfin aimé. Dans une bourrasque d'un vent violent, l'animal disparu.

Dans l'innocence de sa jeunesse une belle paysanne cueillait des iris, des tulipes et des roses,. Elle s'égayait des merveilles que la nature lui offrait. Ses boucles noirs s'envolaient sous la brise légère du vent, et à chaque instant ses beaux yeux bleus se rassasiaient de bonheur. D'un geste gracieux, elle replaça son petit chapeau de paille sur sa belle chevelure. Elle revînt d'un pas léger vers son village, tenant de sa fine main, sa robe bleu clair qui traînait par terre. Doucement, ses fines lèvres rosées, laissèrent apparaître ses belles dents blanches dans un jolie sourire. Sous un arc – en – ciel