Charles Baudelaire développe l’idée de «Modernité» vers les années 1840. Ce mode de pensée émerge avec le romantisme. Il y a un désir de révolution de forme; on croît que changer la manière d’écrire, c’est-à-dire écrire sous-forme non classique, changera par conséquent la société. Victor Hugo est un artiste dit engagé. Il travaille pour des causes politiques telles que l’amélioration des conditions de vie du peuple, contre la peine de mort, contre les conditions de travail de la classe ouvrière, contre Napoléon III et aussi contre le travail des enfants. L’artiste engagé dénonce les injustices de la société et dénonce ses normes. Alors, le poème «Melancholia» de Victor Hugo, publié dans Les Contemplations en 1855 en France, est écrit de façon à éveiller les consciences chez le lecteur. Dans un premier temps, nous allons démontrer que l’utilisation de la religion fait réagir les gens. Puis, V. Hugo dénonce les inégalités abusives en soumettant des questions fondamentales.
Premièrement, dans cet extrait de poème, l’auteur utilise le pouvoir de Dieu pour attirer l’attention des lecteurs. D’abord, il est important d’observer que l’exploitation des individus est contre la civilisation et aussi contre Dieu. L’antithèse présente au vers 11 «anges dans un enfer» démontre que les enfants lorsqu’ils travaillent dans des conditions morbides, c’est comme si l’ange, tout innocent, est envoyé à l’enfer. Le «travail [auquel sont soumis les enfants] défait ce qu’à fait Dieu» (vers 18-19). Le fait d’invoquer que cela est contre Dieu crée un malaise chez le lecteur, car, pour la population française de l’époque, la religion était une valeur fondamentale à toujours respecter.
Ensuite, par le biais de Dieu et de la religion, Victor Hugo accorde au lecteur une certaine responsabilité vis-à-vis les injustices que subissent les enfants. Aux vers 15 et 16, V. Hugo rend complètement «les hommes» coupables : «Ils semblent dire à Dieu : ''Petits comme nous sommes, notre père, voyez ce