Melancholia
Pour répondre à cette question, nous allons voir comment Hugo décrit le travail des enfants et comment il convint et persuade le lecteur.
Victor Hugo s'appuie sur des éléments réalistes pour décrire le travail des enfants. Comme leur âge « huit ans ». Le nombre d'heures qu'ils passent à travailler « quinze heures sous les meules » et le type de travail qu'ils effectuent « De l'aube au soir, faire éternellement, dans la même prison le même mouvement ». Ce sont des tâches répétitives, dangereuse et épuisante pour un enfant. Tous cet acharnement à des conséquences physiques sur eux. « Que la fièvre maigrit », « Pâleur ». Ils ont un timbre mourant, ils sont fatigués, épuisés. Ils y a aussi des conséquences sur leurs morales. « Jamais on ne s'arrête, jamais on ne joue » Ce sont pourtant des termes qui sont contre l'enfance. Ces enfants sont livré à eux même « ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seule ». Ces enfants à qui on a volé leur liberté et privé d'un avenir certain. Victor Hugo transforme ces éléments réalistes du travail des enfants en une vision fantastique. C'est une conte horrifique. Hugo personnifie les machines « dents » , « monstre hideux qui mâche ». Il en donne une vision humaine. Lorsqu'il parle de l'usine, il utilise des termes allant du plus faible aux plus fort « prison », « bagne », « enfer ». C'est une gradation, une métaphore. L'image des enfants progressent. Elle est d'abord réaliste « Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit? », « Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seule? » ensuite elle est assimilé celle des condamnés « Innocent ». Ce mot à deux sens. Les enfants sont purs et ils n'ont rien demander. Puis à des « anges » déchus s'adressant à Dieu « Ils semblent s'adresser à Dieu : - Petits comme nous somme, notre père, voyez ce que nous font les hommes ! ». Ici, les hommes sont les seuls responsables.
Victor Hugo