Memmon ou lasagesse humaine
Memnon ou la sagesse humaine
Voltaire est un auteur du XVIII ème siècle. Il a écrit de nombreux contes philosophiques et il est considéré comme un des auteurs les plus représentatifs de l’esprit des Lumières. Le texte qui nous est présenté est l’incipit de Memnon ou la sagesse humaine, écrit en 1748. Ce récit est éponyme. Il conte les aventures de Memnon, un apprenti philosophe recherchant le bonheur et la perfection à travers une sagesse excessive. Ici, il fait connaissance avec un génie qui lui décrit un monde parfait, où les tentations n’existent pas. La rencontre se présente sous forme d’un dialogue argumentatif, et presque de questions réponses philosophiques dues à la curiosité de Memnon.
Nous verrons d’abord que tout ceci n’est qu’un simple songe. Puis, nous mettrons en évidence la part de réalité dans ce rêve de Memnon.
Tout d’abord, nous nous apercevons que tout le récit n’est en fait qu’un simple songe.
La réalité est supplantée par le merveilleux.
Dès le début de l’extrait, Voltaire montre que Memnon tombe dans un sommeil profond, presque léthargique. On a l’impression qu’il a été causé par une autre personne : « la nuit vint » à la ligne 152 ou « la fièvre le saisit » à la ligne 154. Ces deux personnifications donnent l’impression que Memnon a été drogué, on l’a forcé à dormir. Son sommeil l’emmène à rêver, il est proche du délire, son imagination a donc une grande importance dans le texte : « en songe » à la ligne 155. Ainsi, on retrouve un registre merveilleux durant tout l’extrait, le génie en est le principal représentant : « Il avait six belles ailes, mais ni pieds, ni tête, ni queue, et ne ressemblait à rien » à la ligne 157. Memnon décrit ici une créature inconnue, ne ressemblant en rien aux humains. Cette opposition est renforcée par une anaphore de « ni » et un rythme ternaire, on se trouve bien dans un monde imaginaire. Memnon se trouve confronté à des hallucinations.
Le texte étant un apologue, on