MEMNON OU LA SAGESSE HUMAINE
VOLTAIRE
François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris et mort le 30 mai 1778, est un écrivain et philosophe qui a marqué le XVIIIème siècle. C’est une figure symbolique qui a marqué le siècle des lumières. Il combat le fanatisme religieux et se bat pour atteindre la tolérance la liberté et l’égalité. Il s’engage pour accomplir en France une monarchie constitutionnelle à l’image de la couronne britannique. Il écrit notamment des textes d’idée comme argumentations directes mais aussi beaucoup de contes et romans philosophiques.
Dans ce qui suit nous traitons un de ses contes philosophiques Memnon ou la sagesse humaine, paru en 1748. On commence par le schéma narratif :
En premier lieu on remarque une forte présence du cadre oriental dans le texte dans un champ lexical oriental : « Ninive » (l. 15, l. 61), « Ninivienne » (l. 25), « chambre parfumée » (l. 33), « large sofa » (l. 24), « satrapes » (l. 72, l. 96), « le génie » (l. 104), Le prénom « Assan » (l. 106) et enfin « Sa gracieuse majesté le roi des Indes » (l. 107). Et il se manifeste aussi dans certain comportement : « se jeter aux pieds du monarque » (l. 70) et « Il baisa trois fois la terre » (l. 70).
Ce cadre a été utilisé par Voltaire dans la plupart si ce n’est dans la totalité de ses textes. En effet, il est très en vogue durant le XVIIIème siècle suite à la traduction des mille et une nuits, œuvre qui récolte un immense succès en Europe. L’utilisation de ce cadre se fait probablement aussi pour échapper à la censure car ce cadre renvoi a un lieu très loin de la civilisation et de la société occidentale.