Memoire cellulaire
Face à ces phénomènes assez singuliers, la curiosité scientifique se doit de proposer une explication. L’hypothèse qui vient en premier à l’esprit, c’est la possibilité d’une mémoire cellulaire ou plutôt, d’une mémoire organique qui serait encodée par les cellules cardiaques du cœur greffé. Si ce n’est pas le cas, alors il faut supposer quelques coïncidences existentielles accompagnée d’une imagination débordante dont ferait preuve l’intéressée. Pour l’instant, la communauté médicale rejette en bloc cette théorie sans pour autant l’avoir examinée. Visiblement, la greffe d’une nouvelle théorie fait l’objet d’un puissant rejet par les défenses rationnelle d’une médecine qui sans doute pèche par un excès de scientisme et réductionnisme et qui ne connaît pas forcément le vivant, son domaine étant l’observation des pathologies et leur traitement par des thérapies mécanistes ayant fait leurs preuves. A ce contexte épistémologique, on peut ajouter un volet de nature morale. Le suivi des greffes fait l’objet de multiples attentions car il semble occasionner des troubles psychiques nécessitant un suivi médical. On comprend alors que l’éventualité d’une mémoire cellulaire