Merleau ponty
D'abord professeur à Beauvais (1931-1933), puis à Chartres (1934-1935), ensuite répétiteur à l'École normale supérieure (1935-1939) et mobilisé au 5e régiment d'Infanterie et à l'état-major de la 59e division légère d'infanterie (1939-1940), il enseigne aussi au lycée Carnot (1940-1944) et en première supérieure au lycée Condorcet (1944-1945). Enfin, il obtient un doctorat de lettres en 1945 avec deux livres très importants : La Structure du comportement (1942) et la Phénoménologie de la perception (1945).
Il devient ensuite professeur de philosophie à l'université de Lyon (de 1945 à 1948), puis professeur de psychologie de l'enfant et de pédagogie à l'université de la Sorbonne (de 1949 à 1952). Enfin, il devient titulaire de la chaire de philosophie du Collège de France à partir de 1952, jusqu'à sa mort en 1961.
Merleau-Ponty fut aussi membre du comité directeur de la revue Les Temps modernes en tant qu'éditorialiste politique, de la fondation de la revue en octobre 1945 jusqu'en décembre 1952, soit à l'époque de la rupture de son amitié avec Sartre (la « rupture » eut lieu en juillet 1953)[1].
Merleau-Ponty s'engage aussi politiquement, faisant ainsi partie du bureau national du cartel de l'Union des forces démocratiques (UFD), mis sur pieds pour les législatives de novembre 1958 et qui rassemblait la gauche anti-communiste et anti-gaulliste.
A l'âge de cinquante-trois ans, il meurt d'un arrêt cardiaque le soir du 3 mai 1961, assis à son bureau, où la Dioptrique de Descartes était encore