Mermaid s Story
Je ne suis pas une personne particulièrement pessimiste, pourtant, ces derniers temps, mon entourage me reproche de l'être. J'ai du me revoir d'un nouvel œil, je me répète : je ne suis pas pessimiste. Je me connais assez non ? Je me connais autant que je connais les vérités de ce monde. Bon, je l'avoue, n'importe qui aurait déjà sombré dans la dépression si il avait été à ma place. Quelle peine ! Obligée de quitter cet terre. Ma terre d'origine. La ville ! Citadine pure et dure, je suis obligée de quitter ma ville. Oui, MA ville. Non sans me vanter, j'avais établie une certaine notoriété en vingt ans de vie. Obligée de tout laisser à cause de ma santé défaillante. Je suis asthmatique et j'ai besoin d'air « pur » d'après mes médecins.
C'est bien ma veine. Le pire, c'est que je vais devoir emménager chez ma tante. Elle vit dans une petite ville au bord de la mer. Oh calamité ! Je ne déteste pas particulièrement la mer. Le hic, c'est que c'est de l'eau. J'ai peur de ruiner mon brushing, j'y tiens à mes beau cheveux de jais. Que puis-je faire d'autre à part me plaindre ? Depuis que j'ai emménagé chez tata, je passe mes journées à surfer … Sur le web. Ou à voir des vrais surfers dansaient sur les vagues. J'ai vu sur la plage, l'odeur de la mer, des brochettes, le rire des gens, les sens des vagues, j'entends, je vois, je sens, je ressens tout.
Je m'ennuie de mon pc, de mes bouquins, ma vie sociale est foutue ! Je pourrai bien faire connaissance avec ces personnes là, mais je ne suis pas présentable et je n'en ai pas envie. Poussée par une envie de me dégourdir les jambes, j'enfilai mon maillot par-dessous mes vêtements. Je pris mes affaires et sortis. De ma fenêtre, j'avais repéré un coin tranquille entouré par de hautes roches. Une petite fente permettait d'entrer à l'intérieur. Ça avait l'air d'être un petit havre de paix. Et ça l'était. En y arrivant, un vieux couple s'y trouvait. Je déposai mes affaires et étendis mes affaires à