Meryl ses
Introduction 1
I. Comment ? Epistémologie 1
A. Quelques principes épistémologiques 1
B. Structure ou événement ? 2
II. Pourquoi ? 3
A. Connaître l’homme (histoire et poésie) 3
B. Tirer les leçons du passé 4
C. L’influence de l’histoire sur la vie 4
III. Quelques interprétations de l’histoire 5
A. Les téléologies 6 1. Origine : la religion chrétienne (Saint Augustin) 6 2. Le progrès historique (Kant, Hegel) 6 3. La fin de l’histoire 8
B. Quelques interprétations de la modernité 8 1. Le marxisme (Marx, Moore) 8 2. Le procès de civilisation (Freud, Elias) 9 3. Rationalité et désenchantement du monde (Weber, Gauchet) 9 4. Le postmatérialisme (Inglehart) 9 5. Histoire et technique 10
Conclusion 10
Annexe 10 Une preuve ontologique en histoire (Agamben) 10 Citations 11 Bibliographie 11 Sujets de dissertation 11
Introduction
« Rien de nouveau sous le soleil », écrivait l’Ecclésiaste. « Le soleil est chaque jour nouveau » rétorque Héraclite. Permanence et changement sont tous deux nécessaires pour qu’il y ait histoire : changement, pour qu’il y ait quelque chose à raconter : « les peuples heureux n’ont pas d’histoire » ; et permanence, pour que l’histoire ait malgré tout un sens qui la rende intelligible. Mais comment étudier l’histoire, concrètement ? Et pourquoi ?
I. Comment ? Epistémologie
A. Quelques principes épistémologiques
L’histoire a d’abord été conçue comme une enquête. C’est la vision de l’historien grec Thucydide (460-395 av. J.-C.), un des premiers historiens avec Hérodote. L’histoire est une enquête, car nous n’avons jamais les faits en première main : il faut interroger les gens, et se contenter de témoignages et d’indices. Pour qu’il y ait histoire, remarque Cournot[1], il faut être à mi-chemin entre la nécessité et le hasard. Si la nécessité régnait, comme dans les phénomènes naturels, il ne s’agirait pas