Metamorphose
Question philosophique : Faut-il juger une action par ses conséquences ou par l’intention de son agent?
Explication de l’option A (juger selon les conséquences) :
Porter un jugement seulement par rapport à ses conséquences, exprime qu’on se satisfait des actes provenant de l’aboutissement final qu’ils entrainent. En effet, généralement, lorsqu’une action de mauvaise foi apporte une utilité positive, on la juge automatiquement favorable. À l’inverse, une action initialement considéré bonne, mais qui aboutie mal est jugée nuisible. Ce principe illustre celui de l’utilitarisme. Ce fondement atteste que tout action jugée socialement bonne est celle qui apporte la plus grande quantité de bonheur pour la majorité des personnes. Ainsi, on juge la personne par l’aboutissement final de ses actes et non par son intention désirée.
Critique de l’option A (juger selon les conséquences) :
Aspect positif : De prime abord, estimer une action d’après ses résultats finaux permet d’imposer un certain repère universel. À partir de l’idéologie des utilitaristes, l’utilité d’un acte peut être calculé à l’aide des sept critères qui, de façon globale, englobent tous les aspects se reliant à ce dernier. De cette manière, on juge les actions seulement par leurs conséquences. On peut donc comprendre qu’en se fiant qu’à cette idéologie, l’intention n’a aucune importance, puisque les critères ne se simplifient qu’au résultat final de l’action.
Aspect négatif : Toutefois, il ne faut pas oublier que le bonheur est relatif à chacun. Il est donc impossible de créer un repère global pour le bonheur de tous les êtres vivants de cette planète puisque cela entrainerait trop d’erreurs. Par exemple, enfreindre les lois est, en général, considéré comme une action immorale et injuste. Cependant, dans certains cas, désobéir aux lois peut être classé comme une action morale. Ainsi, puisque le bonheur est considéré comme relatif, il est impossible de proposer un terme exact à ce concept.