L'INTRODUCTION 1) Enoncé de l'opinion commune 2) Opposer un contre-exemple 3) Enoncé du problème (alternative) 4) Dire que pour y répondre, il va falloir (cf. Socrate !) se demander ce qu'est (le terme essentiel du sujet) Tout l'art consiste à insérer une analyse des termes du sujet… Exemple : "l'histoire n'est-elle qu'un roman?" 1) Opinion commune : L'histoire relève davantage de l'œuvre de fiction, d'imagination, que de la connaissance scientifique. Il n'est nul moyen de vérifier expérimentalement la reconstruction du passé à laquelle procède l'historien dont on soupçonne que la subjectivité joue un rôle déterminant dans le choix des faits et leur explication. 2) Cette opinion ne permet pas, cependant, de rendre compte de tous les cas possibles; on peut donc lui opposer son caractère partiel : Cette identification de l'histoire à une fiction réduit l'histoire à une imagerie d'Epinal. Mais l'histoire en tant que discipline scientifique ne se réduit pas au récit plus ou moins romancé de la vie des grands hommes : cette histoire événementielle n'est que la surface, l'écume" (selon l'expression de l'historien Fernand Braudel) de vagues beaucoup plus profondes (mouvements démographiques, économiques) qui ne peuvent être connus qu'au terme d'une recherche et par un ensemble de méthodes qui ne diffèrent pas dans leur principe de celles qui valent dans les sciences de la nature. 3) A partir de la juxtaposition de l'opinion commune et de l'objection, vous convertissez la question en alternative (c'est le problème) : L'histoire n'est-elle qu'un roman ou peut-elle prétendre à l'objectivité d'une science de la nature? VI- LA CONCLUSION 1) Bilan (qu'avez-vous fait ? Qu'est-ce que votre développement a apporté pour résoudre le problème ?) 2) Donnez une réponse claire 3) Conseil : il faut éviter d'élargir car alors, à quoi vous aurait-il servi de circonscrire tel problème ?