Methode dissertation
par JFD*
La dissertation d'histoire des institutions et du droit (méthode valable pour les autres matières aussi, ndlr), épreuve théorique, constitue une démonstration comme dans les autres disciplines telles la philosophie, la littérature ou l'économie. Pour réussir cette démonstration,il faut de la rigueur dans le raisonnement ; c'est-à-dire un bon enchaînement des idées pour faciliter la compréhension du lecteur. Cet exercice doit satisfaire à des exigences de fond et de forme qui conduisent, généralement, à un plan en deux parties. Le fond dépend du choix et de l'ordonnancement des connaissances et des idées (I). La forme, quant à elle, est l'expression et la présentation de ces dernières (II).
I : Le choix et l'ordonnancement des connaissances et des idées
Cette première étape est déterminante pour le fond de la dissertation, c'est-à-dire le contenu. Elle procède de la question des connaissances et des idées (A) et leur agencement (B) afin de constituer un plan détaillé harmonieux.
A : Le choix des connaissances et des idées
Le choix des connaissances et des idées, qui constituent la matière brute de la dissertation, se trouve imposé, de facto, par le sujet. Cependant, deux autres éléments sont à prendre en compte pour ce choix crucial : les sources dont on dispose (cours appris ou lectures personnelles), mais aussi le temps accordé pour la réalisation du devoir écrit (travail à la maison ou épreuve surveillée).
1 : Le sujet
Il faut prendre le temps de lire et relire lentement le sujet. II est important de mûrir sa réflexion. Il s'agit d'éviter de se lancer dans la construction de la dissertation après une première lecture. C'est prendre le risque de faire un contresens, au pire, un hors sujet qui révélerait une incompréhension de la question posée. La relecture du libellé permet de s'en imprégner afin de comprendre ce qui est demandé, saisir l'ampleur du sujet et surtout déterminer ses limites.
2 : Le rassemblement