Methode d'art
Format de fichier: Microsoft Word - Version HTML pedagogie.ac-toulouse.fr/lyc.../Analytique_du_beau_deuxieme_partie.doc Critique de la faculté de juger – Analytique du beau
(Kant, 1790)
Deuxième partie : deuxième paragraphe
Mode d’emploi : Ces pages sont à imprimer après que le texte ait été expliqué en classe. Pour plus de commodité, les paragraphes du livre ont été lignés, afin que vous repériez les passages expliqués
* Acquis du premier paragraphe :
On a déterminé ce qu’est un jugement de goût : Il informe sur le sujet qui contemple et non sur ce qui est contemplé. Il est émis lorsqu’on éprouve un plaisir.
Il faut maintenant préciser le type de plaisir dont il est question.
Dans ce paragraphe, une distinction fondamentale s’impose, qui fait l’objet des première lignes du texte : Contempler et consommer.
Le désir d’un objet nous met dans un rapport de consommation par rapport à lui. Nous éprouvons alors une satisfaction qui est en fait un intérêt : Nous voulons nous approprier l’objet, l’utiliser, le consommer. Le désir est ici intéressé.
Mais lorsqu’on demande si quelque chose est beau, on ne demande pas si on est intéressé à posséder, à consommer, à utiliser l’objet, mais si CET objet, particulier, individuel, provoque en nous un plaisir, lorsque nous le considérons. Est-ce que sa représentation (et non sa possession), que celle-ci provienne de l’intuition sensible (l.12) (un bel objet) ou de la réflexion (un concept, une idée), nous émeut ? Bref, il faut être dans une attitude contemplative, celle qui exclut le désir de possession et qui peut cependant apprécier. Prenons un exemple : Lorsque je trouve un vêtement beau, j’ai tendance à me demander si je me verrais bien le porter ou pas. Il ne s’agit pas ici d’une contemplation, puisqu’elle est polluée par l’intérêt. Contempler signifie percevoir l’objet pour lui-même, en laissant de côté son rapport avec moi. (voir texte de Panofsky sur la perception esthétique).
Kant va