metiers
Secteur : Droit
Niveau d’études minimal : Bac + 3
Bac conseillé : Général
Alternance : Non
Sélectivité des études : Faible
Insertion professionnelle : Difficile
Salaire débutant : 1.800 €
Il est l’ombre de l’élu. À l’Assemblée nationale comme au Sénat, l’assistant parlementaire travaille aux côtés d’un député ou d’un sénateur. Il est son secrétaire, son assistant, son collaborateur direct. L’étendue de ses fonctions varie énormément, en fonction de l’élu, de ses exigences et de sa notoriété.
Certains assistants parlementaires sont avant tout des “super-secrétaires” : ils gèrent son emploi du temps, traitent son courrier, préparent ses dossiers, rédigent des notes de synthèse à l’issue des réunions… D’autres, véritables bras droits, ont une fonction plus tournée vers le conseil et l’aide technique, juridique ou politique : ils “décryptent” les projets de loi, rédigent les discours, préparent les propositions de lois et d’amendements, participent aux réunions publiques…
Dans tous les cas, l’assistant parlementaire doit délivrer fidèlement le message que son employeur veut faire passer, dans les médias, auprès des confrères politiques ou aux citoyens. Ce métier demande beaucoup d’énergie pour un salaire souvent maigre. La carrière d’un assistant dépendant de celle de l’élu, elle peut s’arrêter selon les résultats des élections.
Ses compétences : assister, organiser, communiquer.
Sa formation : Une formation généraliste du type IEP (institut d’études politiques) ou master en droit est recommandée. Autre possibilité dans l’enseignement privé : l’ISMAPP (Institut supérieur du management public et politique) à Paris, accessible à bac+2 pour 3 ans d’études. Outre le diplôme, le recrutement se fait notamment grâce au réseau personnel ou dans le cadre d’un engagement militant ou associatif.
Si le recrutement se fait largement par “connaissances”, un second cycle en droit ou en sciences politiques est