Metissage
Il s'agit d'une phrase incisive, l'auteur va souligner l'importance de la personne et de choix qu'elle fait plutôt que sa provenance géographique ou, parfois, sociale.
Il y a en outre une deuxième phrase qui contient une métaphore intrigante sur l'argument : « l'identité est plus dans le fruit que dans les racines », voulant donc comparer l'homme à un arbre. Ce que l'individu est vraiment, c'est – à - dire sa valeur et son identité, il faut le repérer dans ses actions et dans son ouvre et non plus dans ses origines naturelles.
Je trouve que aujourd’hui c’est à la mode d’avoir des racines, il peut être considéré un entre les arguments les plus actuels. Mais ont les racines une pragmatique influence dans la vie réelle?!
Elles ne l'ont pas selon l'auteur qui détient l'expérience directe de la vie dans l'école primaire, en effet il affirme que le « choc des civilisation n'existe pas », les petits qui ont des racines différentes, de n'importe quel type, ne se battent pas, ils se rencontrent. Ils font ensemble un chemin d’enrichissement. Le travail de l'auteur lui a permis de découvrir « à quel point il était absurde d'essentialiser les cultures ».
On nous a compartimentés, classifiés, on a transformé ce qui pourrait être des relations simples entres humains en de réseaux de séparations imaginaires rendues réelles et entretenues par une armata de lois, qu’elles soient inscrites dans des codes pénaux ou dans des codes sociaux, moraux ou traditionnels.
Mais au fond qu’est-ce qui nous différencie vraiment?!
C’est l’ensemble des choix qui fait de chacun ce qu’il est vraiment, et non pas les diverses étiquettes collées sur notre dos par les autres, à notre naissance, selon la couleur de peau, le milieu social ou les origines. Cela c’est refuser toute notion de « nature humaine »; l’individu n’est rien d’autre que la somme de ses choix, de ses désirs et de ses rêves.
Dans une bande dessinée