Microfinance
Comme la situation de pauvreté s’accentue de jour en jour dans le monde, la communauté internationale n’a pas manqué de réfléchir sur la situation et de prendre des initiatives. Ainsi en 1998, l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé 2005 Année Internationale du Microcrédit, année qui, selon son Secrétaire Générale, M. Kofi Annan dans un discours le 29 Décembre 2003, >.
L’essor de la microfinance en Afrique de l’Ouest en général et au BENIN en particulier au cours de la dernière décennie s’est traduit par un accroissement du nombre d’Institutions de MicroFinance (IMF) et de membres tant en milieu urbain que rural. Cette évolution couplée à la plus grande mobilité des agents économiques a rendu possible la faculté pour le client, personne physique, de pouvoir recourir aux prestations de plusieurs institutions de microfinance dans un même pays ou dans de pays différents de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA).
Touchant les populations les plus pauvres et les plus nombreuses, les entreprises de services financiers sont confrontées aux risques importants inhérents à la nature de leurs opérations (elles manipulent l’argent, souvent en espèces). Il s’agit entre autres des risques institutionnels relatifs à l’organisation structurelle des IMF, les risques de gestion financière liés à la gestion des ressources et emplois de l’IMF, les risques opérationnels relatifs à l’ensemble des opérations de l’institution et les risques externes qui ne dépendent pas des IMF mais émanent des facteurs extérieurs tels que la réglementation en vigueur dans la zone d’intervention de l’IMF, la