Brouillon commentaire voltaire

Micromégas écrit par Voltaire , de son vrai nom François Marie Arouet est un conte philosophique et éponyme paru en 1752 qui s’inscrit parfaitement dans le courant philosophique des Lumières, Dans Micromégas et notamment au chapitre VI que nous allons étudier Voltaire s'amuse à jouer sur les différences de proportions entre des géants et des êtres minuscules comme Rabelais dans le Garguantua ou Pentagruel ou Les Voyages de Gulliver de Swift. Mais derrière ce jeu il contient des enjeux philosophique qui visent à rabaisser la prétention des hommes à se croire les maîtres de la nature et de l'univers. Après avoir analysé l'humour du passage ,surtout à travers l'opposition du grand et du petit , nous en dégagerons les principaux enjeux philosophiques.
Ce commentaire se décompose en deux axes majeurs : le premier étant l’étude du comique de l’extrait , le deuxième axe s’intéresse aux enjeux philosophiques de l’extrait .

Comme à son habitude , Voltaire utilise l’humour et surtout la satire dans cet extrait . On voit sans peine l’allusion moqueuse que fait Voltaire à Jonathan Swift « Nos philosophes lui plantèrent un grand arbre dans un endroit que le docteur Swift nommerait , mais que je me garderais bien d’appeler par son nom » l’auteur de Voyages de Gulliver , le philosophe Voltaire use du comique de mots , à titre d’exemple dans le passage « quoi ! cet atome m’a mesuré ! il est géomètre » il utilise un oxymore , en effet un atome n’est pas un être doté d’intelligence alors qu’un géomètre est un être humain qui possède une intelligence et comme dans toute l’œuvre il y une allusion au macrocosme et au microcosme à travers l’infiniment petit de l’atome et l’infiniment grand de l’homme par rapport à l’atome , ou encore à travers la périphrase qui désigne le compagnon de Micromégas « le nain de saturne » qui mesure tout de même 1,8 kilomètres ce qui conteste ,pour nous humain, sa qualification de nain .