Mieux.
Je ne crois pas en la science. Les chiffres sont des traîtres à mes yeux ; ils sont si exacts que leur réalité devient douteuse. N'est ce pas là plutôt un moyen que l'homme a trouvé pour se rassurer, pour avoir un repère, quelque chose de sûr et de juste qu'il aurait inventé ? Le chiffre est là, posé sur le papier, et à la minute où on le lit, sa précision et sa vérité deviennent incontestables. Pourquoi ? Pourquoi se fier à des calculs, pourquoi vouloir une vérité ? Et s'il n'y avait pas de vérité ? Si la réelle vérité venait de nous, de ce que nous décidons de croire ? L'homme s'est basé sur l'objet matériel, palpable, visible, qu'on peut analyser ; en bref, il choisit la facilité du réel pour ne pas avoir a faire face à l'évidence qui s'impose : n'est vrai que ce qu'on choisit de croire, et à ce jour je refuse de croire aux sciences, aux mots savants venant du grecs et à tous ces faits soi-disant fondés depuis des siècles. Qui sommes-nous donc pour admettre ainsi les théories de savants inconnus et dépassés depuis longtemps par l'évolution des choses ? Pourquoi choisir de croire celui dont le discours semble le plus proche de la réalité ? Einstein, Newton, Lavoisier... Que d'hommes compliqués à l'imagination aussi fertile que leurs idées lugubres ! Et si nous, simples mortels qui ne peuvent vérifier ces théories, nous choisissions une autre façon de voir le monde ? Si nous choisissions de refuser le fait que les étoiles sont mortes, que sommes constitués de cellules et que l'univers est infini ? Ma théorie à moi n'est pas basée sur le refus de celles des autres, mais sur la liberté de rêver le monde à sa façon. Il y a déjà trop de barrière sur terre, laissons donc les gens se libérer des interminables démonstrations et calculs qui ne se révèlent efficaces que parce qu'on a choisit à l'avance le résultat à obtenir. Au lieu de croire en ce que nous ne connaissons pas, nous devrions croire en nos idées ; au lieu de croire en des