Migration interne des etat unis au debut duxxém siecle
Flux migratoires entre 1995 et 2000
Les flux migratoires internes ne peuvent bien se comprendre que par rapport aux évolutions économiques, mais aussi aux flux migratoires externes (c'est pourquoi ces derniers apparaissent sur la carte) :
- les immigrants venant de l'extérieur se dirigent à 90% vers les villes, surtout vers les plus grandes agglomérations (75% vers celles > 1 M. d'habitants) , y compris celles du Nord-Est (qui a accueilli 2 fois plus d'immigrants que la Californie...)
- dans le même temps, ces "gateways" redistribuent de la population (ancienne ou récente) sur l'ensemble des Etats-Unis : les flux originaires de la Californie, de la Floride, du Texas et du Nord-Est couvrent la quasi totalité du pays (cf. croquis)
- les grandes agglomérations jouent donc un rôle essentiel de "recyclage" de la population, accueillant nouveaux immigrés et anciens ruraux, les intégrant plus ou moins, et émettant des retraités vers la bordure Sud et des actifs vers les régions économiquement dynamiques (entre 1995 et 2000 : 25,8 M. d'entrants et 26,3 M. de sortants en zones urbaines...)
- les flux nets internes font apparaître 2 grands types de mouvement :
· un glissement massif de la population du Nord-Est vers le Sud-Est, et plus accessoirement vers le Sud-Ouest (principalement des retraités);
· l'ampleur des flux de proximité entre régions répulsives et attractives, surtout dans la moitié Ouest du pays (cf. à partir de la Californie ou des zones rurales entre Mississipi et Rocheuses)
- plus que les soldes naturels, ce sont donc ces flux migratoires complexes qui expliquent les contrastes dans l'évolution globale de la population (cf. carte sur ce