. Les facteurs de la croissance : oLa reconstruction est source de croissance dans la mesure où elle nécessite une rénovation complète des équipements. Elle sert de moteur à une forte augmentation de la production soutenue par l ‘aide américaine (le plan Marshall). oLe système monétaire international mis au point à Bretton Woods assure la stabilité et la croissance des échanges pendant toutes la période. oLe Baby-boom est facteur de croissance par augmentation de la demande en stimulant les besoins individuels et collectifs. oLe faible prix du pétrole qui remplace peu à peu le charbon comme énergie dominante permet de maintenir la consommation intermédiaire à un faible coût. oLe progrès technologique favorisé par un investissement très important (les USA y consacrent par exemple 30 à 40 pour cent de leur PIB en moy) permet sans cesse de nouveaux gains de productivité. oLe progrès de l’instruction et des qualifications. oLe rôle de l’Etat est important pendant toute la période. Les Etats adoptent presque tous les théories de l’Etat-providence de Keynes qui préconise l’intervention des gouvernements dans la régulation et la stimulation de l’économie de marché. L’Etat intervient en particulier en matière monétaire (jouer avec l’inflation en augmentant ou en diminuant la masse monétaire) ou en matière budgétaire (faciliter des politiques de relance en baissant les taux d’intérêt ou en faisant le choix du déficit budgétaire pour financer la consommation par des programmes sociaux ou une baisse de la fiscalité).
D’une manière générale, on entre dans le cercle vertueux de la croissance. La croissance dépend de la demande et du profit qui permet l’investissement. Or, la demande et les profits dépendent de la croissance précédente. La combinaison des facteurs indiqués permettent en fait à la croissance d’engendrer la croissance, qui devient pendant toute la période un phénomène dit cumulatif (c’est-à-dire qui s’auto-entretient).
. Les limites de la croissance :