Minstrels shows

971 mots 4 pages
Les blancs américains ont toujours été intrigués et fascinés pendant presque toute l'histoire des Etats Unis par certains aspects de la culture noire. Et cette fascination s'est manifestée surtout depuis 1840 par un intérêt pour la musique noire, ce qui provoqua un intérêt pour un genre de spectacle nouveau (1820). Et ce fut un genre de spectacle qui régna sans concurrence sur le divertissement américain de 1845 à 1900.

Les Minstrels Shows étaient un spectacle de variété de chants de danses et de théâtre (sketchs, Vaudeville). C’était essentiellement une reprise des chants et des danses des esclaves par des blancs qui se noircissaient le visage au charbon de bois, qui se dessinaient de grosses lèvres blanches et qui mettaient des perruques pour monter sur scène. Finalement les "blancs" amusaient les "blancs" en imitant et en se moquant des "nègres".
Contrairement au blues ou aux negro spirituals la Minstrelsy n'a pas contribué énormément au développement du jazz mais son importance capitale a été dans la diffusion de la musique et de la culture noire américaine dans tous les Etats Unis. La Minstrelsy allait éduquer l'oreille américaine aux chants, à la musique et à la danse, et finalement à ce rythme puissant et propulsif qui devint le jazz. A la fin de la Minstrelsy presque tous les joueurs de minstrels étaient des jazzmen.

La Minstrelsy était évidemment une parodie considérée négative pour les noirs car les blancs les représentaient sous une image qui fut (et qui l'est encore aujourd'hui) difficile à se défaire. C'était l'image du "bon negro", celui du noir taré, de l'esclave content de l'être (bon enfant, toujours prêt à vous servir, content de son sort car il aurait pu tomber sur un blanc plus méchant), celui qui dansait jusqu’à l'épuisement pour un morceau de gâteau, l'image du noir paresseux, sale et sentant la sueur mais aussi celle du noir cultivé (le "zipcoon", fils illégitime d'un riche planteur, habillé de façon clinquante, signe encore

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