Misanthrope, molière acte 1 scène 1
Il y est question d’espoir et d’amour. Cf. le dernier nom de la scène 1 : « espoir ».
Structure du passage :
( Vers 305-314 : Oronte présente son sonnet ; réaction agacées d’Alceste.
( Vers 315-338 : Lecture du poème. Sonnet d’une préciosité conventionnelle. Réactions de Philinte et commentaires d’Alceste.
( Vers 339-378 : Oronte demande l’avis d’Alceste qui le donne indirectement en employant des détours rhétorique.
Explications du passage des vers 305 à 314.
1) Il est d’usage à l’époque de lire ses compositions à ses proches. Le sonnet est apprécié l’époque de Molière. Il s’agit d’une œuvre de convention où l’on retrouve les lieux communs où clichés, le langage galant pour parler de l’amour.
Exemple de se langage soutenu : « Le trépas sera mon recours ».
On trouve aussi le nom propre de Philis, qui comme le voulais la mode caractérisait la bien aimée sans dévoiler son vrai nom.
La chute donne un côté plutôt réussi au poème. Ici il utilise une antithèse avec le jeu de mot :
« Espérer » et « désespérer ».
En conclusion, ce poème n’est ni bon, ni mauvais, comme des centaines d’autres composés à cette époque.
2) La réaction de Philinte est conforme au personnage. Il prononce 4 répliques d’un vers. Elles sont constituées de compliment de + en + fort, adressés au poète, concernant la galanterie du sonnet, sa finesse d’expression. Il se montre connaisseur en flattant la chute et emploi un langage mondain.
3) La réaction d’Alceste est forte. Il fait des apartés au début. Il emploi le juron « morbleu » 2 fois. Prononce deux interrogations rhétoriques et il emploi « vil complaisant » (qui signifie lèche bottes).
Il faut penser ici aux intentions de Molière. Il connaissait parfaitement cet usage de la poésie mondaine, précieuse et qu’il a critiqué bien des fois. Comme dans
« Les précieuses ridicules » 1672.
« Les femmes savantes » 1659.
Molière critique à chaque fois les