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1 – Nécessité d’une régulation de la pression artérielle.
La pression artérielle dépend principalement du débit sanguin, donc de la fréquence cardiaque : plus la fréquence cardiaque est élevée, plus la pression artérielle augmente. On peut donc en déduire que la pression artérielle, mesurée au repos par le médecin, augmente pendant l’effort.
La pression artérielle est contrebalancée par la résistance des parois des artères. Cependant cette résistance n’est pas illimitée : la pression artérielle doit donc être régulée pour éviter une rupture des parois artérielles.
2 – Un système de régulation à court terme : la régulation nerveuse.
A – Des capteurs de variables internes : les sinus carotidiens et aortiques.
Dans la partie inférieure des artères aorte et carotides, se trouvent des structures cellulaires spécialisées dans la mesure des concentrations sanguines en O2 et CO2, et dans celle de la pression exercée sur la paroi des artères : ce sont les sinus carotidiens et aortiques. Un changement de grandeur dans les variables mesurées provoque une modification des messages nerveux transmis par les nerfs sensoriels correspondant : nerf de Héring en provenance des sinus carotidiens et nerf de Cyon en provenance des sinus aortiques.
B – Un centre de gestion de la pression artérielle : le centre cardiaque du bulbe rachidien.
Le bulbe rachidien est la partie haute et élargie de la moelle épinière, située directement sous l’encéphale. Cette région du système nerveux contrôle plusieurs fonctions autonomes, c’est-à-dire indépendantes de notre volonté.
Le centre cardiaque bulbaire reçoit les informations en provenance du nerf de Héring et du nerf de Cyon, et transmet des messages moteurs en direction du cœur pour contrôler la pression artérielle par l’intermédiaire de la fréquence cardiaque :
S’il y a baisse de la concentration en dioxygène et augmentation de la concentration en dioxyde de carbone, le sang va devoir