Mme bovay : rodolphe et emma
- « L’idée seule des chagrins qui vous arrivent me torture » : L’héroïne peut penser, par les expressions et l’écriture de Rodolphe, que l’homme est attentionné, qu’il la voit comme une personne entière et qu’il ressent réellement ce qu’il écrit.
- « Oubliez-moi ! » à le dramatisme de cette expression semble légitimer l’acte de Rodolphe, ce qui peut pousser Emma à le croire réellement amoureux.
- « j’agis dans son intérêt ; je suis honnête. » Par cette phrase, Rodolphe essaie de se trouver des excuses. L’honnêteté qu’il se trouve transparait dans son tempérament, aussi peut-on imaginer qu’Emma le croit honnête.
- « Pauvre ange », par cette métaphore, Rodolphe se montre compatissant. Emma peut le croire réellement amoureux. * Le véritable portrait de Rodolphe Rodolphe apparaît comme un homme lâche, fuyant ses responsabilités en jouant sur l’hypocrisie : - « J’ai voulu m’enfuir au plus vite », « si vous eussiez été une de ces femmes » (21)à lorsque Rodolphe parle d’amour et de leur liaison, il le fait au passé ce qui implique que leur relation est finie.
- « L’idée seule des chagrins qui vous arrivent me torture » à le présent utilisé pour la description des ressentis d’après union accentue sur la rupture et la rend quasi irrémédiable.
- Dans sa lettre, Rodolphe parait faussement lyrique tandis que Flaubert nous le décrit plus terre à terre en retranscrivant ses propos : Le lyrisme se retrouve grâce à :
- Des apostrophes et des injonctions : « Du courage, Emma ! », « Emma ! Oubliez-moi ! » (3 ;17)...
- Des exclamations : « Ô mon Dieu ! non, non, n’en accusez que la fatalité ! » (19), « je n’en sais