Mode
Sandro, ce nom aux consonances italiennes, arrive vite jusqu'aux oreilles de Claudia Schiffer et de Scarlett Johansson, lesquelles, de passage à Paris, ne résistent pas au charme de la griffe. Mademoiselle Johansson est repartie de la boutique de la rue Vieille-du-Temple avec des blouses en soie fleurie et un sac de coton tye and die. Claudia Schiffer est rentrée à Londres avec un cardigan gris en laine dentelée. En cinq ans, la marque a ouvert plus de 100 boutiques et lancé une nouvelle collection homme, dessinée par le fils d'Evelyne, Ilan Chetrite.
Flash-back sur une réussite.
Ses débuts... à 10 ans
De Rabat, où j'ai grandi, je garde le souvenir des souks et du magasin de chemises de mon grand-père. Ma tante, couturière, faisait tous mes vêtements sur mesure. Ma mère portait des caftans blancs, simples et élégants, rehaussés de ceintures en argent. A 10 ans, j'ai dessiné ma première robe: une tunique flottante en tissu liberty avec des manches bouffantes.
Je regardais ma grand-mère la coudre et je rêvais d'en dessiner d'autres. C'est un modèle que j'ai repris pour Sandro. A 14 ans, j'ai débarqué à Paris. Le week-end, je travaillais comme vendeuse aux Puces. Dans ma tête, j'étais déjà styliste, mais, pour faire plaisir à mes parents, j'ai étudié le droit. A cette époque, j'ai rencontré mon futur mari.