[alinéa] [IP1] La mode change rapidement, [IS1] à tel point qu’il devient difficile de la suivre pour les Français eux-mêmes. [contexte] Rica se moque [marqueur chronologique] tout d’abord des gens en général : [citation] « Ils ont oublié comment ils étaient habillés cet été; ils ignorent encore plus comment ils le seront cet hiver […] » (l. 1-2). [explication] [procédé] L’antithèse
[verbe conjugué] souligne le contraste entre les modes saisonnières, en plus d’indiquer le peu de temps qui passe entre les deux, de janvier à juin. [marqueur d’addition au sein d’une même IS]
De plus, les [procédé] verbes « oublier » et « ignorer » [nuance] laissent croire que
[explication] les Français ne font rien volontairement, qu’ils s’adaptent aux nouvelles tendances au fur et à mesure, [nuance] presque inconsciemment. [IS2] Le refus de suivre la mode entraîne
[marqueur de transition] d’ailleurs des conséquences [nuance] assez sérieuses. [marqueur d’explication] En effet, « [u]ne femme qui quitte Paris pour passer six mois à la campagne en revient aussi antique que si elle s’y était oublié trente ans » (l. 8-9). [explication] [procédé] La gradation temporelle mène à l’exagération : des vêtements vieux de quelques mois donnent un air « antique » à une dame, comme si elle était soudainement âgée de plusieurs siècles. Rica
[marqueur d’addition] ajoute même qu’un fils « méconnaît le portrait de sa mère » (l. 9),
[explication] simplement parce qu’elle y porte un costume qui date de plusieurs années. Le tableau, [procédé] une synecdoque représentant la mère, ne peut alors que confondre les enfants de cette dernière. [mini-conclusion] Bref, d’une [IS1] saison à l’autre ou d’une [IS2] génération à l’autre, la mode change si radicalement qu’il est difficile d’en suivre le