Modele is lm

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Un modèle agrégé, à trois secteurs [modifier]
Le modèle IS/LM ne part pas d'analyse micro-économique, mais raisonne directement en termes d'agrégats nationaux, dont les interdépendances sont déterminées empiriquement.

Dans sa version de base proposée par Hicks, le modèle IS/LM comporte trois secteurs, ou trois marchés : celui des biens, celui de la monnaie et celui des titres.

Les biens (considérés dans leur ensemble) sont soit consommés, soit investis ; la production de biens est à l'origine de revenus (salaires, profits) qui permettent d'acheter les biens produits (les invendus sont considérés comme involontaires et sont considérés comme des investissements de la part des producteurs). L'ensemble des biens est assimilé à la production nationale (PIB) qui est évaluée en unités monétaires.
La monnaie sert de moyen de transaction, et de moyen de réserve à titre de précaution (« préférence pour la liquidité »), mais aussi à des fins spéculatives (non-neutralité de la monnaie).
Les titres enfin (bons du trésor, obligations, actions...) constituent une alternative à l'investissement et à la détention de monnaie. Ils sont parfaitement interchangeables dans le cadre du modèle. De plus, ils sont rémunérés contrairement à la monnaie, ce qui permet de contrecarrer la « préférence pour la liquidité ».
Le modèle IS/LM prend en compte l'interdépendance des offres et des demandes de ces trois secteurs. En effet ces offres et ces demandes sont liées par une identité comptable. Le marché des titres n'est pas directement représenté car, d'après la loi de Walras, s'il y a équilibre entre l'offre et la demande sur le marché des biens et sur le marché de la monnaie, alors il y a aussi équilibre sur le marché des titres.

L'économie est fermée : il n'y a pas d'échanges avec l'étranger. Dans ces conditions, la production nationale est égale au revenu national.

Il n'y a pas d'inflation dans le cadre à court terme du modèle.

La relation d'équilibre pour les biens

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