Les conceptions politiques et religieuse de Frédéric II à la fin de son règne (1781).

Selon Kant: ''Si l'on pose à présent la question: Vivons nous actuellement dans un siècle éclairé?, la réponse est ''non'' mais dans un siècle en marche vers les Lumières (…). A cet égard, notre siècle est le siècle des Lumières ou le siècle de Frédéric''. Le texte est un essai biographique que rédige Frédéric II à la fin de sa vie soit en 1781. C'est donc une source historique considérable car elle émane de la plume de ce personnage et nous permet ainsi de cerner sa conception politique du pouvoir. En effet, homme de lettres et de culture, Frédéric II est un prince qui lit et écrit des revues philosophiques, s’intéresse et côtoit les plus grands noms de son époque. Frédéric II, appelé de son vivant ''Le Grand'' (en allemand, on l'appelle Friedrich der grosse), est le plus illustre de la dynastie des Hohenzollern. C'est un roi philosophe, musicien mais aussi guerrier. Il partage les idées des Lumières des grands philosophes. Il dit même à ce sujet : ''Je me console d'avoir vécu au siècle de Voltaire, cela me suffit''. Le mouvement des lumières reste un concept vague car il est difficile de donner une définition exacte mais on peut relever plusieurs caractéristiques. Les lumières désigne plusieurs choses; un style de pensée , une construction idéologique , un idéal culturel. Frédéric II tente d'appliquer tout au long de son règne certaines idées de ce mouvement philosophique à ses conceptions politiques.

Il souhaite pratiquer seul son pouvoir et rester ainsi le seul maître de son État. Toujours est-il qu'en appliquant quelques idées issues des Lumières, Frédéric II entreprend des réformes dont l’éducation, entre autre. Cela fait de ce monarque un ''despote éclairé'', à la fois seul maître de son État mais aussi à son service. Le ''despotisme éclairé'' est une doctrine politique issue des philosophes du siècle des Lumières. Le pouvoir