Modernisation bureaucratie (Royaume - Uni / France)
Françoise Dreyfus définit la bureaucratie en tant que « miroir dans lequel à chaque moment de son histoire se reflète la société dont elle est issue », une institution relativement récente, produit des jeu des forces politiques et sociales, révélatrice du fonctionnement des régimes démocratiques par rapport à la conception que la société a de l’Etat ; son caractère dynamique laisse place aux finalités selon lesquelles les représentants de la société interviennent sur ses modalités d’action, sur les droits et les obligations conférés aux fonctionnaires et donc sur la nature même d’une modernisation à son égard. Les deux processus les plus significatifs qui ont bouleversé le fonctionnement de l’appareil public dans l’histoire de l’Etat moderne ont appliqué deux vision opposée : on a eu d’abord la modernisation commencé par les révolutions du XVIII siècle et ensuite l’ « hypermodernisation » des années soixante – dix, qui a posé la bureaucratie sous l’égide de l’idéologie néolibérale et des règles du marché, notamment par le managérialisme et la glorification du secteur privée en tant que organisation efficace à importer dans le public. Malgré France et Grande – Bretagne aient disposé des mêmes principes révolutionnaires initiaux, elles ont développé des administrations publiques qui semblent aujourd’hui se distancier l’une de l’autre . Comment peut – t – on définir les différences principales entre la démarche française et celle de la Grande - Bretagne ? Mais surtout, est – ce que la transposition des modalités de gestion du privé ont apporté dans les deux Pays les améliorations espérées ? Pour répondre à ces questions il faut d’abord considérer de quel contexte la nouvelle modernisation a trouvé sa naissance, bref la structure bureaucratique préexistante, pour pouvoir ensuite mieux expliquer les innovations et les pratiques apportées par le New Public Management dans les deux Pays et, dans