Modes D Organisation
Différentes approches du pouvoir dans l'organisation:
1. La notion de pouvoir :
Selon Max Weber, le pouvoir d’un individu est sa capacité à contraindre d’autresindividus à lui obéir alors que l’autorité est la capacité à faire obéir volontairementles individus du fait de la reconnaissance d’une légitimité morale.
Pour M. Crozier, le pouvoir est une relation d’échange. Une négociation implicite s’établit en permanence entre le supérieur hiérarchique et son subordonné. Ce dernier exerce d’ailleurs un contre-pouvoir, plus ou moins important, lié au rôle qu’il joue dans le service ou la division et aux informations auxquelles il a accès. Le subordonné accepte de jouer son rôle et de rester « à sa place », tant qu’il juge que les gratifications qu’il reçoit sont suffisantes. En effet selon M. Crozier, chaque salarié suit dans l’entreprise sa propre stratégie.
Pour H. Mintzberg, le pouvoir repose dans l’entreprise sur quatre éléments : des acteurs (dirigeants, actionnaires, salariés, syndicats, clients, banques …) qui sont poussés par des intérêts différents et qui utilisent des sources de pouvoir (ressources, savoir-faire, informations, droit de propriété …) pour mettre en œuvre des moyens d’influence (réglementer, manifester, négocier, ester en justice…) afin de modifier les résultats de l’entreprise en leur faveur.
2. Les fondements du pouvoir :
La légitimité, source de pouvoir :
Les fondements juridiques : le droit de propriété s’exerçant sur l’entreprise est précisé par le droit des sociétés et le droit du travail.
Le pouvoir de décision et de commandement dans l’entreprise revient selon le droit, à ceux qui sont propriétaires de celle-ci (entrepreneur individuel ou « associé unique » d’une EURL) ou qui ont été désignés par les propriétaires pour gérer l’entreprise en leur nom (gérant, conseil d’administration et PDG).
Le droit du travail reconnait à l’employeur ou son représentant un pouvoir de