RELATION COMMUNICATION

1. Introduction Je suis en stage depuis 4 semaines dans un service de médecine, affectée à l’unité 1 secteur 1, mais de temps à autre, du à l’organisation du service, j’interviens succinctement dans le secteur 2 pour certains soins tel que « Débarrasser les plateaux, au tour de change le soir… » C’est mon dernier jour de stage dans le service, je suis d’après-midi et la situation que j’ai vécu et vous présente m’a choqué.

2. Description de la situation relationnelle M. B est un patient du secteur 2 âgé de 58 ans. Celui-ci m’a interloqué la première fois que je l’ai vu. Il avait un regard apeuré, interrogateur. Je ne pouvais l’exprimer vraiment, nous n’avions échangé qu’un « bonjour ». Je me suis renseignée auprès de l’équipe soignante qui m’a dit qu’il avait un cancer du pancréas et une embolie avec des métastases hépatiques et pulmonaires, et dont la femme était atteinte d’un cancer du sein avec métastases. Cet après midi M. B a un examen, une biopsie sous échographie. Un brancardier vient le chercher et le descend au rez-de-chaussée en lit. Quelques temps après, une infirmière du service nous avertit qu’elle a reçu un appel téléphonique pour annoncer le décès de M. B et qu’il faut aller le chercher. Surprises et choquées de l’annonce, nous descendons moi et deux aides-soignantes récupérer M. B. Une aide-soignante nous reçoit et nous accompagne auprès de lui et nous dit que c’est inadmissible qu’un médecin ne soit pas venu. Elle nous raconte qu’à son arrivée dans la salle d’échographie M. B était angoissé, qu’il avait « l’impression d’être dans une chambre mortuaire, que c’était la fin ». Elle nous dit l’avoir rassuré, être restée le plus longtemps possible avec lui mais a du le laisser quelques instants et qu’à son retour il était mort. Suite à ces explications nous remontons M. B dans sa chambre en étant les plus discrètes possible car il fallait arpenter les couloirs et ascenseurs utilisés de tous. Les deux aides-soignantes poussant