Modèle patriarcal
Société patrilinéaire : le mariage est une institution pour faire une descendance, pas un mariage d’amour. A Rome, interdiction d’endogamie (à l’intérieur d’un groupe) et l’exogamie est conseillée. Le mariage entre frères et sœurs est une souillure mais le mariage entre cousins et cousines du coté paternel et maternel sont recommandés. La famille B a donné une fille à la famille alors deux générations plus tard, la famille A devra donner une fille à la famille B. La dot est un don provenant du père de l’épouse au ménage que l’épouse et le mari formeront. Echange de femme, échange de dot.
Le modèle patriarcal :
Ce n’est pas seulement une affaire de parenté, la notion de patriarcat (patria : archè, pouvoir) est un système où les pères ont le pouvoir. Le matriarcat serait une société où les mères auraient le pouvoir. Les enfants sont sous l’autorité de l’oncle paternel et pas du père. Les femmes, en Egypte, avaient une condition juridique pratiquement la même que les hommes.
Il y a une notion qui n’apparait plus dans le code civil, la notion de bon père de famille, instaurée par Napoléon Bonaparte. Notion de pater familias : traduit une inégalité profonde dans les rapports entre père et enfants et mari et femme. Le droit commun aime bien les catachrèses (figure de style, rapport d’assimilation, ex : une chaise a mal aux pieds ou un bras de fauteuil), le pouvoir du père de famille est la main, c’est une catachrèse. Le pater familias est celui qui a la main sur tout un groupe qui est la famille. Il n’est pas nécessaire de faire de la famille une personne juridique. La patria potestas : la puissance du père, il est le « dominus », le chef de la maison, le « domunium » est le pouvoir que