II.2) Modèles présumés de l’évolution de la population de loup

En utilisant les suites du modèle Proie-Prédateur, nous pouvons, à l’aide d’un tableur réalisé des courbes qui décrivent les variations présumées de la population de loup dans les prochaines années. Cependant, comme nous utilisons une modélisation d’un phénomène naturel, la prédation, nous devons faire quelques restrictions quant à l’utilisation de ce modèle.

A)Restrictions

Selon notre modèle les loups se nourrissent exclusivement d’une proie ou d’un groupe de proies (ongulés sauvages ici) présents sur leur territoire. Or en réalité, les loups mangent aussi du bétail domestique et de la charogne. On suppose aussi que les proies ont de la nourriture à volonté ce qui n’est pas toujours vrai. Le climat, les épidémies et autres facteurs naturels aléatoires ne sont pas pris en compte dans la modélisation, pourtant ils modifient de façon importante le nombre de loups ou de proies.

B) Calcul des taux de natalité et de mortalité des loups et des proies

Remarque : Aucune de nos sources ne nous a donné ces taux, nous sommes donc obligés de les calculer à partir de l’évolution des populations dans la réalité. Vu la difficulté de comptage des bêtes, le braconnage, les tirs illégaux, il est très compliqué d’obtenir des nombres précis, que ce soit pour les loups ou pour les ongulés sauvages. Les chiffres utilisés pour le loup sont les chiffres des Effectifs Minimum Retenus en 2005. Comme la plus grande majorité des loups sont dans le massif Alpin, il aurait semblé illogique d’utilisé le nombre d’ongulés sauvages présents sur tous le territoire français, ou même sur toutes la chaîne alpine. Le chiffre utilisé est donc celui qui correspond au maximum d’ongulés sauvages présents sur le territoire d’une meute de loup…

Nous savons que le taux d’accroissement de la population de loup depuis 1992 (retour du loup dans le Parc du Mercantour) est de 15 %, soit en base 1, TA = 0,15. A