Mohammed ali
Ali a peu de chance de venir à bout de Foreman qui, de façon expéditive et brutale, a gagné contre Frazier et Norton, les deux seuls hommes à avoir vaincu Ali et si celui-ci a pris sa revanche, il n'a pas su les briser et les mettre KO.
Étudiant avec soin le style de Foreman, il trouve son point faible : la fatigue. Ali parcourt la capitale et le bord du fleuve Congo en courant pour renforcer son endurance sous les acclamations du public alors que Foreman se contente de s'entraîner en frappant au sac et en martyrisant ses sparrings partners. Ali s'entraîne à encaisser des coups violents avec son ami Larry Holmes (qui par la suite deviendra champion) et lance une opération de désinformation envers Foreman en faisant croire à tout le monde qu'il allait vaincre par sa vitesse et sa mobilité. Ali devient rapidement le favori de la foule de Kinshasa pour son action envers la cause des Noirs, ce qui vexera Foreman.
Le combat eut lieu le 30 octobre 1974 et sera surnommé « Rumble in the jungle ». Ali, dont le meilleur coup est le jab et dont le principal atout est la mobilité, reste la majeure partie du combat dans les cordes et surprend Foreman en lui envoyant dans les premiers rounds plus de directs du droit que du gauche. La garde haute, encaissant avec douleur les coups violents du champion et rebondissant contre les cordes, Ali trouve le moyen d'épuiser Foreman et de l'obliger à combattre plus de 5 rounds. À bout de souffle, il tombe au 8e