Moins de décès (et notamment avec une chute de la mortalité infantile) et des naissances encore nombreuses : la population augmente vite et beaucoup… Dans les pays développés du Nord, en revanche, la transition démographique est achevée et l'accroissement naturel quasi nul.
En 1995, tous les pays ont dépassé le stade qui précède la transition démographique (on le voit particulièrement bien dans le document 3). Mais on constate de grandes disparités d'une région à l'autre : on a ainsi une opposition entre pays riches à faible croissance démographique et pays pauvres à forte croissance. Mais, dans l'ensemble des pays en développement, la fécondité est tombée

Dans les pays du Sud, c'est plutôt la jeunesse de la population qui pose problème, sachant qu'il faut pourvoir à ses besoins en termes d'éducation, de logement, d'emploi, d'alimentation, etc. Une population trop nombreuse constitue un frein au développement, mais si certains Etats "ont amorcé leur démarrage économique" (document 4 qui ne dit pas s'il s'agit des Etats où la croissance de la population

Ainsi, dans les pays du Sud, au contraire, la croissance est forte, notamment pour les PMA qui entament juste leur transition démographique et qui sont en situation "d'explosion démographique" (doc 3). On remarque cependant que certains pays du Sud se rapprochent du modèle démographique du Nord avec une baisse de la natalité et de la mortalité. Décélération que prévoyaient certains experts dès les années 1980 (doc 4).

Les pays du Sud qui sont encore dans la 1ère ou la 2nde phase de la transition démographique sont, au contraire, dans une situation de forte à très forte croissance démographique (doc3), ce qui a pour corollaire une majorité d'individus jeunes dans ces sociétés. L'explosion démographique a longtemps été perçue comme un frein au développement (doc 4). Elle l'est très certainement, mais visiblement dans des proportions bien moins dramatiques que celles que l'on envisageait dès les