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1634 mots 7 pages
Les intellectuels français face à la question algérienne
Contexte :
La guerre d’Algérie, qui éclate le 1 er novembre 1954, lorsque le FLN (Front de Libération National), décide d'entamer la lutte armée contre l'occupant français( insurrection de la «Toussaint rouge ») , divisa profondément l’opinion publique et les intellectuels français. Quelques journaux – France - Observateur, Témoignage chrétien, Le Monde, L’Express , Les
Temps modernes–, bravant la censure et les poursuites judiciaires, dénoncent la torture. Dans son n° 123 de marsavril 1956, la revue Les Temps Modernes publie un article de Jean-Paul Sartre intitulé "Le colonialisme est un système", qui reprend son intervention lors du meeting pour la paix en Algérie organisé salle Wagram en janvier par le Comité d’action des intellectuels contre la poursuite de la guerre en Algérie. Il y stigmatise les mécanismes politiques et économiques du colonialisme et appelle au combat contre ce "système" fonctionnant selon une logique oppresseur/opprimé qui refuse les droits de l’homme à des hommes qu’il a soumis par la violence et maintient de force ces "damnés de la terre" dans un état de “sous-humanité”. Des personnalités de différente tendance politique se rangent du côté de Sartre, comme le sociologue anti-marxiste Raymond Aron, qui en 1957 annonce l’inéluctabilité de l’indépendance algérienne et l’avènement d’une nouvelle époque historique, la décolonisation.
D’autres intellectuels défendaient en revanche l’Algérie française, l’unité de la nation , la démocratie menacée par la subversion communiste , la civilisation occidentale et chrétienne agressée par l’Islam. Albert Camus un des plus grands écrivains français du XX siècle, ne en Algérie, dans le village de Mondovì , en se refusant de prendre partie pour les indépendantistes ou pour les partisans de la domination française, se fit le promoteur d’un projet de trêve et d’un appel, pour trouver une solution pacifique au conflit , arrêter la

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