Mon antonia
Jim Burden, le narrateur :
Orphelin, il est confié à la garde de ses grands-parents paternels et se retrouve ainsi au Nebraska.
Dans le train qui l'emmène, il entend parler d'une famille d'immigrants qui comptent, eux aussi, s'installer à Black Hawk, la petite ville où il descend. Le récit le voit évidemment passer de l'enfance à l'âge mûr.
Antonia Shimerda :
C'est à elle que le roman doit son titre. A peine arrivée de sa Hongrie natale, alors sous domination autrichienne, elle se lie d'amitié avec le jeune Jim - dont elle est l'aînée de un ou deux ans - et ses grands-parents.
Une amitié qui, malgré les tensions créées par sa propre mère à la mort de son époux, ne s'éteindra jamais. En elle se résume le destin de beaucoup de femmes de l'époque qui, en dépit de dons certains pour l'étude, durent renoncer au travail intellectuel dès l'enfance afin de mieux se consacrer aux tâches ménagères et agricoles.
Mr et Mrs Burden :
Les grands-parents paternels de Jim. Lui parle peu, elle présente toutes les caractéristiques des femmes de pionniers. A leur table :
Jake Marpole : homme de confiance des Burden, il a été le valet de ferme de leur fils disparu.
C'est lui qui se charge de ramener le petit Jimmy de la Virginie où il est né -
et Otto Fuchs : autre cow-boy sur lequel s'appuient beaucoup les Burden. Comme son nom l'indique, il est d'origine germanique (autrichien en fait) et la balafre qui tire vers le haut un coin de sa bouche le fait classer tout de suite par l'enfant (non sans raison, il faut l'admettre) parmi les aventuriers-nés.
Mr Shimerda : son prénom n'est jamais cité et il quitte très vite la scène mais c'est un homme qu'on n'oublie pas. De tempérament paisible et intègre, ce violoniste de carrière a obéi à son sens du devoir en épousant la mère de ses enfants bien qu'elle lui fût socialement inférieure et que, avec la bague au doigt, elle se fût transformée en une sorte de mégère rapace.