Mon opinion sur le monologue d’hermione
Ce monologue d’Hermione est un extrait d’Andromaque, acte IV, scène 5, le chef-d’oeuvre de Jean Racine, écrit en 1667. Il est composé en alexandrin et en rimes plates.
Hermione, la princesse de Grèce, est fiancée de Pyrrhus qui est le roi d’Épire. Elle l’aime profondemment, mais Pyrrhus tombe amoureux d’Andromaque, une Troyenne qui est prisonnier de guerre avec son fils Astyanax. Bien qu’Andromaque est fidèle à son mari Hector, qui est déjà mort dans la guerre, Pyrrhus décide à manquer à sa promesse de mariage avec Hermione. D’autre part, Oreste, fils d’Agamemnon, ambassadeur des Grecs, aime Hermione et veut la flatter. La structure est celle d'une chaîne amoureuse à sens unique : Oreste aime Hermione, qui veut plaire à Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime son fils Astyanax et son mari Hector qui est mort.
Dans l’Acte IV, scène 5, Pyrrhus vient chez Hermione pour lui annoncer sa décision qu’il va épouser la Troyenne Andromaque et suggérer qu’Hermione ne l’aime pas vraiment. Hermione entre en fureur et laisse éclater sa douleur. Dans ce monologue, Hermione, tout d’abord, rétorque à Pyrrhus « Je ne t’ai point aimé, cruel? ». Puis, elle commence à exposer ses griefs: elle, la princesse de Grèce, ignore les voeux de tous les princes grecs pour Pyrrhus; elle, la princesse de Grèce, vient soi-même en Épire pour le trouver; elle, la princesse de Grèce, y est encore pour attendre en secret le retour de Pyrrhus, à son devoir rendu; même les Grecs sont honteux de ses bontés et de lui, la princesse de Grèce. Elle exprime son amour approchant de le supplier: « Je t’aime inconstant, qu’aurais-je fait fidéle? » En suite, son ton tourne de la fureur à l’ironie, de la plainte à «l’ acceptation » de la réalité que son ex-fiancé va épouser Andromaque: « Achevez votre hymen, j’y consens ». Elle se monque les serments que Pyrrhus prête à Andromaque, car ils est les même serments que Hermione a entendu de cet ingrat. Ici, Hermione