Monde bipolaire en question 62-91 (que les explications de laffirmation croissante d'un monde multipolaire)
Morgann
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1962 – 1991, le Monde bipolaire en question ?
La guerre froide, désignée par le philosophe et journaliste français Raymond Aron, est « une paix impossible, une guerre improbable ». En effet, ce conflit débute en 1945, après Postdam, lorsque le manque d’entente entre les vainqueurs (Staline, Truman, Churchill puis Attlee) engrangea une méfiance réciproque. La bipolarisation du Monde commence, d’un côté les Etats-Unis avec comme certitude le libéralisme et de l’autre l’URSS avec le communisme comme modèle. Dès 1946, Churchill, dans son célèbre discours de Fulton dénonça la mise en place d’un « rideau de fer » sur l’Europe, symbole qui se concrétisera avec la construction du mur de Berlin le 12 aout 1961, qui est une manifestation flagrante d’une bipolarisation évidente. Les 2 rivaux (USA, URSS) dirigeront le Monde de part leur monopole atomique, les autres pays se rallieront à l’un ou à l’autre afin d’être sous un « parapluie nucléaire ». Les pactes et les accords participeront du fait à cette hégémonie partagée, puisqu’ils renforceront chaque camp : l’OTAN en 49, l’ANZUS en 51, le pacte de Varsovie en 55 et la création du CAEM en 49 en sont des exemples significatifs. De même le pacte de Cuba en 59 avec l’URSS témoigne de la véracité des rapports puisqu’il provoquera un embargo économique US et conduira à la plus grave crise de la guerre froide le 14 octobre 62. La guerre froide peut donc être définie comme un conflit idéologique, économique, par pays interposés entre le côté US et le côté de l’URSS, de 1945 à 1991 avec la fin du bloc soviétique. Il vient alors de montrer pourquoi et comment la bipolarisation qui est très importante en 1962 va décliner pour ensuite toucher à sa fin en 1991. Suivant cette perspective, nous étudierons dans un premier temps pourquoi les 2 blocs sont les ‘maîtres’ du monde en 1962. Puis nous nous pencherons sur les problèmes intérieurs, extérieurs des 2 grands et sur l’émergence du tiers-monde qui atténuent